Nom : Argentré (Jean-Baptiste Du Plessis, abbé d’)
Dates : 1/11/1720 - 24/2/1805
État(s) historique(s) : France (royaume de)
Pays actuels(s) : FRANCE
Fonction(s) : lecteur du duc de Bourgogne ; lecteur ordinaire des enfants de France ; premier aumônier du comte de Provence ; évêque de Séez ; évêque de Tagaste ; commandeur de l'ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel ; commandeur de l'ordre de Saint-Lazare de Jérusalem
Remarques biographiques :
Né au château du Plessis d’Argentré le 1er novembre 1720, de Pierre du Plessis d'Argentré, ancien page de Louis XIV et de Marie-Louise Hindret de Ravenne.
Abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre, d'Évron puis de celle d'Olivet en 1748.
Prévôt de la collégiale de Saint-Junien.
Lecteur du duc de Bourgogne nommé le 16 avril 1758.
Lecteur ordinaire des enfants de France en 1760.
Lecteur du comte de Provence en 1763.
Nommé en 1771, premier aumônier du comte de Provence, en survivance de Jean-Gilles de Coëstloquet, ancien évêque de Limoges et protecteur, devenu précepteur des enfants de France.
Vicaire général de son frère Louis-Charles du Plessis d’Argentré, évêque de Limoges selon le père Armand Jean, ou de son oncle à la mode de Bretagne, Mgr du Coëtlosquet, évêque de Limoges selon Pascale Mormiche, oncle qu'il suit à la cour lorsque ce dernier devient précepteur des Enfants de France. Il aurait pu succéder à son oncle à Limoges mais cède la place à son frère cadet, Louis-Charles du Plessis d'Argentré (Mormiche cité par Chataignon).
Évêque de Tagaste in partibus infidelium sacré en mars 1774.
Commandeur des ordres du Mont-Carmel, et de Saint-Lazare de Jérusalem (Du Tems).
Evêque de Sées sacré le 17 septembre 1775.
Elu maire de Séez, il refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé et démissionne de son mandat municipal le 16 décembre 1790. Contraint à l'exil par la loi du 26 août 1792, il quitte la France pour Londres en septembre 1792 avant de ne se réfugier avec son frère Louis-Charles à Münster en Westphalie (Chataignon).
Au moment du Concordat, il refuse la démission de son siège épiscopal demandée par Pie VII. Cependant, répugnant au schisme, à la nomination de Mgr de Boischollet son successeur par le pape, il ordonne  à ses diocésains de lui obéir en tout (Latreille, cité par Chataignon).

Meurt le 24 février 1805 à Munster.

Sources bio-bibliographiques :
Newton (William Ritchey), Almanach de la Cour, Seconde édition, s.l, William Ritchey Newton, 2020, p. 1517.
Du Tems (Hugues), Le Clergé de France (...), Paris, Brunet, 1775, t. III, p. 114.
Horowski (Leonhard), Prosopographie der französischen. Hof- und Machtelite (1661-1789), CD-ROM, t. II, p. 349.
Jean (père Armand), Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu’à 1801, Paris, Picard, 1891, p. 361.
Latreille (C.), Après le Concordat, l’opposition de 1803 à nos jours, Hachette, Paris, 1910, p. 7.
Mormiche (Pascale), Devenir prince : L’école du pouvoir en France. XVIIe-XVIIIe siècles, Paris, CNRS édition, collection Biblis, 2015, p. 84.
Chataignon (Grégoire), Monseigneur Jean-Baptiste du Plessis d’Argentré, lecteur des enfants de France (duc de Bourgogne, Louis XVI, Charles X), évêque et maire de Séez 1720-1805, Paris, L’Harmattan, collection Historiques-Sources, 2023.
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Notice Prosocour du CRCV.
Auteur(s) de la notice : Sandrine Jauneau

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