Date de naissance incertaine : vers 1600.

Épouse Marie Leclerc, fille de Claude Leclerc, sergent royal à Laon, avant 1638.

Maître-peintre à Laon (…1629-1642…).
Peintre privilégié du roi (…1646…).
Élu syndic de l'Académie royale de peinture et de sculpture dès sa création (1648) avec Levêque. Bien que l'Académie lui demande de démissionner en raison de sa conduite hautaine (décembre 1648), il continue à exercer sa fonction avant d'être définitivement remplacé par François Bouverie (3 décembre 1650).

Date de mort incertaine : après 1666.

Les revendications exorbitantes de la part des jurés de la maîtrise des peintres de Paris dont Bellot fut victime en 1646, furent une des raisons qui accéléra l'établissement de l'Académie royale de peinture et de sculpture, en 1648.
Malgré des incitations, Nicolas Bellot ne se présenta jamais à l'Académie pour être reçu peintre.

Selon Georges Grandin (citant Guillet de Saint-Georges), Nicolas Bellot eut un fils valet de chambre du roi.

· Grandin (Georges), « Nicolas Bellot, peintre privilégié de Louis XIV et syndic de l'Académie de peinture et sculpture », Réunion des sociétés des Beaux-Arts des départements à la Sorbonne, 18e session, 1894, p. 1019-1034.

· Montaiglon (Anatole de), Procès verbaux de l'Académie royale de peinture et de sculpture 1648-1792 publiés pour la Société de l'histoire de l'art français d'après les registres originaux conservés à l'École des Beaux-Arts, t. Ier : 1648-1672, Paris, 1875, p. 13, 16, 20, 28-29 et 38.

Il existe un autre artiste (peintre, sculpteur et architecte) du même nom, né vers 1580, actif à Épinal où il mourut vers 1640.