Né à Rodez le 14 novembre 1773.
Fils de François-Bernardin de Patris, seigneur de Gougousse et de Labro, et de Catherine-Christine de Mathat.

Introduit à la cour par le baron de Castelnau, reçu page de la comtesse d'Artois (janvier 1787-décembre 1789).

Fit la campagne dans la gendarmerie à l'armée des Princes de Champagne et Argonne (1792).
Volontaire puis sous-lieutenant dans la légion de Mirabeau (1793).
Sert dans la 8e compagnie de chasseurs nobles (1794).
Promu au grade de sous-lieutenant dans la légion d'Hœnloe (1er août 1795).

Selon Combes de Patris et Chebrou de Lespinats, Louis de Patris de Cougousse reçut la croix de Saint-Louis à la demande du prince de Condé (5 janvier 1797) en récompense de sa belle conduite à Schasselried (30 septembre 1796). Cependant, son nom ne figure pas dans l'histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis depuis son institution jusqu'en 1830 par Alex. Mazas, t. III, Paris, 1861.

Louis-Joseph Patris eut trois sœurs et quatre frères. L'un d'eux, Marie-Auguste Patris de Cougousse (1784-1811) fut nommé chef provisoire du haras de Rodez nouvellement crée par l'Empire (30 décembre 1805).

· Combes de Patris (B.), « Un page de la comtesse d'Artois (1787-1790) : Louis de Patris », Revue des études historiques, année 79, 1913, p. 438-459.
· Chebrou de Lespinats (Olivier), Hommes de chevaux sous le premier Empire (1806-1815). Haras, remontes, écuries, écoles, Annecy-le-Vieux, All square publications, 2009, p. 299-301.

Les armes de la famille Patris de Cougousse sont « de gueules au griffon d'or », alias « d'argent, fretté de gueules de six pièces à deux aigles éployés d'azur membrés d'or ».