Né le 10 septembre 1614, à Paris.
Fils de Claude Regnard, marchand orfèvre à Paris rue Saint-Jacques la Boucherie, et de Denise Laurier qui épousa en seconde noce Philippe Robert « chef de fourrière de la maison de la duchesse d'Orléans ».

Épouse Suzanne Deshoulliers, fille de Jacques Deshoulliers, maître tailleur d'habits parisien et de Nicolle Sonne (Sonnet ou Sonnot), le 3 juin 1646 à Paris.
À partir de cette date, il se fait appeler Simon Renard de saint-André.

Apprentissage dans l'atelier de Louis Beaubrun à Paris, puis peintre demeurant au service de Beaubrun, rue et paroisse saint-Germain (…1636…)
Peintre ordinaire de la Reine (…1646…).
Agréé à l'Académie royale de peinture et de sculpture (1663), puis reçu (le 19 juillet 1664) avec le double portrait d’Anne d’Autriche et de Marie-Thérèse sous l’emblème de la Paix et de la Concorde.
Dénommé « Vallet de chambre de la feue Reyne mère du roy » à sa mort.

Décède au Louvre, le 13 septembre 1677 ; son enterrement fut célébré le mardi 14 septembre en l'église saint-Germain l'Auxerrois.

Le frère de Simon Renard, François Renard (vers 1607-av. 1652) était peintre à Paris (…1632-1633…), puis maître peintre à Dreux (…1638…). Sa sœur Geneviève Renard (1606-après 1652), était mariée à Claude Vachin, musicien du duc d'Orléans, en 1636.
Simon Renard eut plusieurs enfants : Charlotte, Jacques, Eusèbe, Augustin-Jacques, Élisabeth-Suzanne et Marie-Anne. Jacques fut peintre, concierge et garde des clés du Louvre (voir la notice à ce nom).

· Archives nationales, Minutier central, XXIV 344, 16 janvier 1636 (transport par Philippe Robert).
· Archives nationales, Minutier central, XLII 108, 3 juin 1646 (contrat de mariage).
· Archives nationales, Minutier central, XII 100, 23 janvier 1652 (transport de rente).

· Laborde (Léon de), Répertoire alphabétique d'artistes et artisans tirés de l'état civil parisien XVIe-XVIIe siècle, Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, NAF 12177, 140 REF-RENA.

· Lallement (Nicole), « La musique dans les vanités de Simon Renard de Saint-André (1614-1677). Simon Renard, peintre de vanités », Musique. Images. Instruments, n°5, 2003, p. 166-171.
· Faré (Michel), Le grand siècle de la nature morte en France, le XVIIe siècle, Fribourg, Office du livre, 1974, p. 168-179.
· Mirimonde (Albert Pomme de), « La musique et le symbolisme dans les natures mortes de Simon Renard de Saint-André », Bulletin de la société de l’histoire de l’art français, année 1968, 1970, p. 47-56.
· Debeaux-Fournier (H.), « Au Musée Tavet, de Pontoise », Musées de France, novembre 1950, p. 225-228.

Voir les notices correspondant à son fils Jacques Renard de Saint-André, à son beau-frère Claude Vachin et à son beau-père Philippe Robert dans cette base.

Portraitiste réputé de son vivant, Simon Renard de Saint-André est aujourd'hui surtout apprécié pour ses natures mortes (vanités).
Il était très lié au milieu artistique parisien de son temps, notamment avec toute la famille des Beaubrun (en particulier avec les deux cousins peintres Charles et Henri qui assistèrent à son mariage) et avec les Dorbay. Grâce au fichier Léon de Laborde, nous savons que Charles Beaubrun fut le parrain de Charlotte Renard et Eusèbe Renard eut pour marraine la femme d’Henri Beaubrun. Le 28 octobre 1664, Simon assista au mariage de sa belle sœur, Élisabeth Deshoulliers avec François Dorbay, maître maçon à Paris ; le grand François Dorbay « architecte des bastimens du Roy » était présent.
En outre, le beau-frère de Simon Renard, Claude Vachin, était musicien de Monsieur.