Né en 1702.

En 1722, il est nommé chanoine de Lyon.

En 1749, il succède à Charles-Philippe d'Hunolstein comme maître de l'oratoire. Cette nomination est imposée par le roi qui refuse le candidat présenté par l'abbé d'Hunolstein : « Dudit [14 février 1749]. M. l'abbé d'Hunolstain, maître de l'oratoire du roy, demande l'agrément de se démettre de sa charge en faveur du sieur abé de Boisleve, président en la première chambre des enquêtes du parlement de Rennes et vicaire général de l'évêque de Meaux.
Na : Le roy a jugé à propos que le sieur abbé de Bouillé soit pourveu de cette charge et luy a aussi accordé un brevet d'assurance de 20 000 livres » (Archives nationales, O(1) 195, fol. 158 v°).

En février 1757, il obtient la charge de premier aumônier du roi, vacante par l'élection de Constantin de Rohan au siège épiscopal de Strasbourg (septembre 1756). Le registre des décisions du roi indique, à la date du 15 février : « M. l'abbé de Bouillé demande l'agrément de la charge de premier aumônier du roy sur la démission de M. le prince Constantin. L'abbé de Bouillé demande en même temps un brevet d'assurance pareil à celuy dudit prince Constantin.
Bon : 150 000 livres » (AN, O(1) 196, fol. 158).

Quelques semaines après, il se démet de sa charge de maître de l'oratoire en faveur de Denis de Péguilhem de Larboust.

Le 13 avril 1758, il est nommé au siège épiscopal d'Autun, qu'il conserve jusqu'à sa mort.

Le 26 juin 1764, sa démission de la charge de premier aumônier du roi en faveur d'Armand de Roquelaure, évêque de Senlis, est acceptée (AN, O(1) 197, fol. 140 v°).

Il est également abbé commendataire de Saint-Nicolas d'Angers et de Saint-Pierre d'Hautvillers [Marne].

Mort à Paris le 22 février 1767 et inhumé le lendemain en l'église Saint-Gervais (plaque funéraire).

· Du Tems (Hugues), Le Clergé de France, tome IV, Paris, 1775, p. 455.