Remarques biographiques :
Date de naissance incertaine : vers 1628.
Originaire d'une famille rémoise. Fils de Nicolas Rainssant. Il a deux frères : Sébastien Rainssant, prêtre de la congrégation de l'Oratoire, et Jean-Armand Rainssant, écuyer de monseigneur le comte de Toulouse.
Il épouse Pérette Homo (1630-1691).
Il est médecin à Reims (reçu le 20 septembre 1650), professeur à l'université de Reims (1665) puis, protégé de Charles-Maurice Le Tellier, archevêque de Reims, puis commis à la garde du Cabinet des médailles du roi (1683-1689). Il est dit « médecin de Monseigneur de Louvois » ou « médecin des Bâtiments du roi ». Il devient membre de la Petite Académie (1683).
Mort le 7 juin 1689 lors d'une promenade dans le parc de Versailles. Il chute dans la pièce d'eau des Suisses et s'y noie, visiblement sous l'emprise de l'opium. Il est inhumé le lendemain à Versailles.
Il prend part à la mise en place du Cabinet des médailles à Versailles (1684)
Il est l'auteur de : Explication des tableaux de la galerie de Versailles, et de ses deux sallons, Versailles, François Muguet, 1687.
Sources bio-bibliographiques :
· Archives départementales des Yvelines, État civil, Versailles, Notre-Dame, BMS, registre 1687-1689, 1080398, 8 juin 1689.
· Renauldin (Léopold-Joseph), Études historiques et critiques sur les médecins numismatistes, Paris/Londres, J.-B. Baillière, 1851, p. 322-333.
· Sarmant (Thierry), «Les intendants et gardes du Cabinet des médailles des origines à 1753 », ressource électronique [en ligne sur le site de la Bnf].
· Sarmant (Thierry), Le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale, 1661-1848, Paris, École nationale des chartes, 1994, p. 46-60.
· Sarmant (Thierry), Les demeures du Soleil : Louis XIV, Louvois et la surintendance des Bâtiments du roi, Seyssel, Champ Vallon, 2003, p. 243-247.
· Dubourg Maldan, « Histoire de la médecine à Reims », la chronique de champagne, vol. IV, 2e année, p. 381.
· Mémoires de l'Institut impérial de France, Académie des Inscriptions et Belles-lettres, Paris, Imprimerie impériale, 1855, t. XVIII, p. 22.