Remarques biographiques :
Date de naissance incertaine : vers 1643.
Originaire d'une famille de Cambray dédiée aux armes et qui s'installa à Reims. Il est le cousin de Pierre Rainssant.
Il suit l'enseignement des jésuites de Reims puis fait des études de droits à Paris et devient avocat au parlement de cette ville. De retour à Reims il y plaide avant d'obtenir une chaire de professeur de droit à l’Université rémoise. Appelé à Versailles par son cousin pour être son adjoint (1685-1689), il est commis à la garde du Cabinet des médailles du roi à Versailles quand Pierre Rainssant meurt (1689-1712), associé de l'Académie des inscriptions et médailles (1701), dont il est fait vétéran en 1711.
Après une première attaque d'apoplexie en 1710 ou 1711, il meurt le 12 janvier 1712 d'une nouvelle.
Il est connu pour sa prodigieuse mémoire.
Il est « le premier des gardes des médailles à ne mourir ni en disgrâce, ni de mort violente » (Thierry Sarmant, p. 75).
Sources bio-bibliographiques :
· Sarmant (Thierry), «Les intendants et gardes du Cabinet des médailles des origines à 1753 », ressource électronique [en ligne sur le site de la Bnf].
· Sarmant (Thierry), Le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale, 1661-1848, Paris, École nationale des chartes, 1994, p. 60-74.
· Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres dans la république des lettres, Paris, Briasson, 1729, t. IX, p. 257-261.
· Lelong (Jacques) et Fevret de Fontette (Charles-Marie), Bibliothèque historique de la France, Paris, impr. Herissant, 1775, t. IV, p. 63.
· Dangeau (Philippe de Courcillon, marquis de), Journal du marquis de Dangeau, édité par Feuillet de Conches, Paris, Firmin Didot frères, 1858, t. XIV, p. 66-67.