Titre : Versailles et la Commune
Type de texte : Partie d'ouvrage ; Actes de colloque
Source : Versailles dans la littérature. Mémoire et imaginaire aux XIXe et XXe siècles ; Actes du colloque international (château de Versailles, 27-29 mars 2003), études réunies par Véronique Léonard-Roques, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal
Date(s) : 2005
Pagination : p. 357-368
Notice bibliographique :
Durant-Le Guern (Isabelle), « Versailles et la Commune », Véronique Léonard-Roques (éd.), Versailles dans la littérature. Mémoire et imaginaire aux XIXe et XXe siècles, actes du colloque international (château de Versailles, 27-29 mars 2003), Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, p. 357-368.
Résumé ou incipit :
La commune de Paris apparaît comme un moment très particulier pour Versailles, dans la mesure où cet événement historique bouleverse littéralement son identité. Il est en effet révélateur que le terme Versaillais désigne, à partir de ce moment-là, une appartenance non plus géographique mais politique. Par ailleurs, la Commune transforme, ou plutôt retransforme, si l’on se réfère à des périodes historiques beaucoup plus éloignées, Versailles en un pôle d’opposition. La ville ne se définit plus en effet qu’en négatif, au sens photographique du terme : elle devient le contrepoint de Paris, lieu de transformation et de révolution, elle s’oppose, selon les orientations politiques des auteurs, au progrès, au peuple, ou au contraire à la décadence, au retour à la barbarie, mais elle ne fait, c’est bien là la nouveauté, que se définir contre. Pour étudier plus précisément les images de Versailles qui surgissent lors de cette période agitée de l’histoire de France, il nous a semblé intéressant de confronter les points de vue d’auteurs très différents, témoins directs ou indirects des événements tels que Louise Michel, Karl Marx, Zola, et les frères Margueritte.