Titre : Le Versailles de Hugo : un Versailles-madrépore
Type de texte : Partie d'ouvrage ; Actes de colloque
Source : Versailles dans la littérature. Mémoire et imaginaire aux XIXe et XXe siècles ; Actes du colloque international (château de Versailles, 27-29 mars 2003), études réunies par Véronique Léonard-Roques, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal
Date(s) : 2005
Pagination : p. 53-65
Notice bibliographique :
Chenet-Faugeras (Françoise), « Le Versailles de Hugo : Versailles-madrépore », Véronique Léonard-Roques (éd.), Versailles dans la littérature. Mémoire et imaginaire aux XIXe et XXe siècles, actes du colloque international (château de Versailles, 27-29 mars 2003), Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, p. 53-65.
Résumé ou incipit :
On a vite fait d’associer Versailles, Louis XIV et le classicisme et, ipso facto, de leur opposer le romantisme et donc son chef de file, Victor Hugo. L’opposition sans être fausse est un peu simpliste. Les rapports de Hugo et de Versailles sont beaucoup plus complexes et surtout plus intimes. Au delà de la contestation de l’esthétique classique, première il est vrai, se profile rapidement un conflit de pouvoirs et un rejet politique, voire idéologique. Plus profondément, Versailles s’inscrit dans un mythe personnel par lequel il congédie ses aventures sentimentales et ses ambitions politiques d’avant l’exil. S’il est évident que tout au long d’une vie qui a épousé son siècle, bien plus que Louis XIV le sien, son rapport à Versailles a évolué, ce sont plutôt les invariants de ce mythe que j’aimerais mettre en évidence.